Les lignes en sanguine sont tirées du 1 bis quai des Métallos :
Je suis né à Marseille et je m’appelle Rustenholz. Être un Alsacien de Marseille m’a toujours paru cocasse : j’étais une rareté comme Pierre Fresnay, de son vrai nom Pierre Laudenbach — soit le village de mon père, Lautenbach, à une lettre près — et incarnation pourtant du Marius de Pagnol. Mais pour que je fusse né à Marseille, encore fallait-il que mon père y eût été avant moi, et d’ailleurs mon oncle avant lui.
Les deux frères avaient été mis en apprentissage à Zlin, Tchécoslovaquie, chez Bata. Mon père n’y était resté qu’à peine ; mon oncle s’était coulé dans le moule durant trois ans, puis avait commencé comme mécanicien à Hellocourt, la Bataville mosellane. A la déclaration de guerre, Bata avait replié son outil de production chez Marbot, à Neuvic sur l’Isle, Dordogne, manufacture dont il était devenu actionnaire majoritaire en dépit de la loi anti-Bata adoptée début 1936 pour lui interdire toute expansion en France. Mon oncle avait donc passé la guerre chez Marbot.
Durant l’occupation, les Allemands avaient non seulement réquisitionné l’usine d’Hellocourt au profit de la Luftwaffe mais revendu en outre la vingtaine de succursales Bata d’Alsace et de Lorraine. A la Libération, Bata tentait devant la justice de recouvrer ses biens spoliés, tandis qu’un certain nombre d’acquéreurs de ses magasins ripostaient en accusant l’entreprise, devant les commissions d’épuration, de collaboration économique avec l’ennemi.
Dans cette incertitude, mon oncle s’était retrouvé, je ne sais comment, aux chaussures Roger Soulet de Marseille. Dès les années 1930, la boîte n’était pas, à une échelle infiniment plus réduite, bien sûr, sans analogie avec Bata. Une publicité incessante vante sa mécanisation : elle est « la plus belle usine du Sud-Est », ou « du Sud », voire « d’Europe » ; « la seule travaillant à la chaîne “Ferrox“ » — (pour la simple raison que ladite chaîne Ferrox est une création et une appellation maison et non quelque Rolls des chaînes importée d’on ne sait où) — avec des « méthodes en avance de 50 ans sur celles actuelles ». Elle vend à des prix d’usine dans des dépôts qui sont d’abord ceux des frères Palombo 37, rue d’Aix et 145, boulevard de la Madeleine, et sous la marque Palombo, les deux frères étant les créateurs des modèles, les dépositaires de la marque ou les associés de Roger Soulet ?
Toujours est-il qu’au printemps 1935, l’usine du 2, route Nationale, à Saint-Antoine, s’agrandie sur 8 000 m2, ouvre une annexe à Septème-les-Vallons, et produit 3 000 paires de chaussures par jour. Une journée de fête et un bal de nuit réunissent pour l’occasion les plus de cinq cents membres du personnel, outre le député des Bouches-du-Rhône, le conseiller général du 7ème canton, le maire de Septème, etc... « Un membre du personnel, raconte Le Petit Provençal, remit à M. Soulet, au milieu des applaudissements unanimes, deux superbes bronzes représentant “L’Effort“ par Nerva et portant cette heureuse dédicace : “Au robuste artisan de notre bonheur. Hommage respectueux de tout le personnel.“ » (Voir en contrepoint l’article de Rouge-Midi :)
On ne sait si l’on doit au même membre du personnel cette ode à la chaîne qu’ont publiée les Tablettes d’Avignon et de Provence à l’occasion de la venue des chaussures Palombo à la Foire de Printemps.
Le patron, Roger Soulet, a été l’un des plus jeunes engagés volontaires d’août 1914 — à 17 ans ! Croix de guerre, médaille militaire, c’est un colosse à la Raimu et un « sportif industriel », fondateur de l’Union Sportive Soulet (USS), qu’il a dotée du stade Roger Soulet à Notre-Dame-Limite ; organisateur de la Coupe Roger Soulet réservée aux équipes de foot non licenciées et débutantes, du Cross-Country challenge Roger Soulet, du Grand Prix Roger Soulet de cyclisme sous le patronage du Radical, etc. Outre l’USS, il créera encore le Saint-Antoine Sports (SAS, couleurs blanches et noires) et le Racing Club de St-Antoine (couleurs rouges et bleues).
Il est aussi à l’initiative de l’Estudiantina Roger Soulet dans le « but de développer l'art musical » ; il est président d’honneur des Amis de l’Instruction Laïque de Septème-les-vallons, et membre d’honneur de vélo-clubs comme de groupes de boulomanes. Bref, les jours où sa publicité ne passe pas dans le journal, le patron y est pour un parrainage sportif quelconque.
Le stand Palombo à la Foire d'Avignon |
Mon oncle Jean semble attendre chez Roger Soulet que Bata se réorganise — en Tchécoslovaquie, les usines de Zlin ont été nationalisée, l’entreprise est en train de transférer son siège mondial au Canada — et que la fabrique projetée en Algérie au début de 1939 et refusée par les autorités françaises malgré sa modestie —150 ouvriers pour 6 000 paires par semaine — voie enfin le jour et peut-être en plus grand.
Il a trouvé à louer pour lui et sa femme deux pièces à l’étage d’un cabanon de la Gavotte, muni en tout et pour tout de l’eau courante sur un évier de pierre, mais d’où il peut aller travailler à Saint-Antoine à pied. Le rez-de-chaussée en est libre aussi et Jean propose à son cadet (donc à mes parents) d’y venir et de partager avec lui l’aventure algérienne. Il lui trouvera bien du boulot en attendant, par l’intermédiaire de ses amis arméniens, nombreux dans la chaussure et à Saint-Antoine.
Et c’est ainsi qu’un jour du printemps 1946, mon père se retrouve à la villa Les Coquelicots, 11, allée des Fleurs, au domicile personnel de Paul “Achille“ Papazian.
Son licenciement, le 17 juin 1938, de la Société Provençale de Construction Navale (SPCN) où il était dessinateur principal, avait suscité une grève de solidarité de 6 ou 7 000 ouvriers et techniciens de la métallurgie, qui avait tenu bon durant un mois et demi. Chaque jour, les journaux de Doriot, la Liberté et l’Émancipation nationale, s’étouffaient de ce que celui qu’ils n’appelaient qu’“Omar Papazian“, ce “turco-arménien soviétisé“, paralysât à lui tout seul la ville de Marseille.
En 1942, sous le nom de guerre d’Achille, il était l’un des dirigeants de l’union départementale clandestine de la CGT ; en 1944, vice-président du comité de Libération des Bouches-du-Rhône. Aujourd’hui, de la SPCN réquisitionnée et confiée à la « gestion ouvrière » de la CGT, Paul Papazian est le directeur qui a été proposé par le syndicat et agréé par le commissaire régional de la République, Raymond Aubrac.
Et il embauche mon père comme électricien, son métier, bien qu’il n’ait aucun fait de résistance à son actif et ne soit même pas syndiqué. Parce qu’il a été victime, à 14 ans, de ce Bata qu’Ilya Ehrenbourg qualifiait dans le Crapouillot de « Mussolini de la chaussure » ?
Voilà les deux frères alsaciens à Marseille, dans les starting-blocks pour l’Algérie, à la suite de ce qui apparaît comme deux parcours individuels, originaux, l’un linéaire, Bata aux pieds — Lautenbach, Zlin, Hellocourt, Neuvic-sur-l’Isle, Marseille — l’autre erratique : Lautenbach, Zlin, Le Mans, Toulouse, Saint-Béat, Le Mans, Saint-Pierre-des-Corps, Joué-lès-Tours, Paris, Marseille…
Et pourtant cette géographie a priori toute personnelle est naturellement sociologique. Au XIXe siècle, quand les pays germanophones sont terres d’émigration, le Rhin a deux embouchures, Rotterdam d’un côté et Marseille, par le sillon rhodanien, de l’autre ; l’Algérie est l’Amérique de ceux qui n’ont pas les moyens de la vraie : vingt à vingt-cinq pour cent des colons français y arrivent d’Alsace et de Lorraine.
L’annexion de l’Alsace-Moselle par la Prusse, en 1871, qui accorde aux natifs un droit d’option, c’est-à-dire d’émigration durant deux ans, n’est pas significative pour ce qui est des flux. Elle l’est politiquement : c’est sur les 445 000 hectares séquestrées aux insurgés kabyles de Cheikh El Mokrani que les “optants“ alsaciens et lorrains vont être installés en Algérie. Le fils d’un de ces optants, Victor Spielmann, s’en fera l’écho dans Le Cri de l’Algérie du 5 novembre 1912 : « Si nous, Alsaciens, nous plaignons des spoliations et des vexations dont nous sommes victimes de la part de l’Allemagne, que doivent dire les indigènes patriotes de leur Algérie, pour avoir été, sous prétexte d’insurrection, dépouillés de centaines de milliers d’hectares des meilleures terres, sans compter l’amende de guerre. Les Allemands, en 1870, se sont contentés de l’amende et d’une partie de notre territoire. C’est pour cela que je proteste contre toutes les injustices dont on les abreuve. » Cité par Gilbert Meynier, « Victor Spielmann (1866-1938), un Européen d’Algérie révolté contre l’injustice coloniale » dans Raison présente 2017/3 (N° 203).
Écho encore présent dans Le premier homme d’Albert Camus, qui qualifie de « persécutés-persécuteurs », « réfractaires prenant la place chaude des rebelles », « ces Alsaciens qui en 71 avaient refusé la domination allemande et opté pour la France, et on leur avait donné les terres des insurgés de 71[ceux de la révolte d’el-Mokrani et el-Haddad], tués ou emprisonnés ».
Quelque deux cents de ces insurgés rejoindront dans les bagnes de Nouvelle-Calédonie ceux de la contemporaine Commune de Paris. « Un matin, dans les premiers temps de la déportation, écrit Louise Michel, nous vîmes arriver, dans leurs grands burnous blancs, des Arabes déportés pour s’être, eux aussi, soulevés contre l’oppression. Ces orientaux, emprisonnés loin de leurs tentes et de leurs troupeaux, étaient simples et bons, et d’une grande justice ; aussi ne comprenaient-ils rien à la façon dont on avait agi envers eux. » La Commune, 1898.
Le Progrès de Sétif, dont Victor Spielmann est un collaborateur occasionnel, « journal républicain radical », bi-hebdomadaire, annonce à sa Une, le 19 octobre 1904, un passage prochain dans la ville d’Ernest Girault et de Louise Michel, promesse faite par celle-ci aux "grands burnous blancs" quelque vingt-cinq ans plus tôt.
Les deux orateurs donnent leur première conférence le lendemain à l’Athénée d’Alger, puis une autre le 30 octobre, à la Maison du Peuple, elle traitant de « l’éducation intégrale », lui du « néo-malthusianisme ». Le même jour, ils publient chacun un article dans La Pensée libre, revue hebdomadaire d’éducation sociale (21 bd Bugeaud ! Alger). Girault titre le sien LA PESTE : « [Le vapeur] La Marsa a apporté avec nous la peste à Alger… Quelle est donc la nature de cette peste ? L’Internationale ! [Il désigne par-là l’Association internationale antimilitariste (AIA) qui s’est créée en juin à Amsterdam] Organiser l’antimilitarisme, aider les déserteurs, soutenir les insoumis, défendre les révoltés, miner l’armée, cette école du crime, ébranler la discipline, apprendre à haïr les chefs, créer un état de conscience capable d’empêcher les jeunes gens de tirer sur le peuple (…) telle est l’œuvre que se propose la nouvelle Internationale. »
Entretemps, le 26 octobre, cette fois en pages intérieures, le Progrès de Sétif a confirmé la venue des conférenciers pour les 7 et 8 novembre.
Ils sont exacts au rendez-vous et le numéro du 9 novembre rend compte en Une de la soirée (ci-dessous). L’autre bi-hebdomadaire, le Réveil de Sétif, « journal républicain démocratique », ne le fait que le 13novembre, mais plus longuement. Il précise qu’il « avait été décidé au préalable que chacun des partis politiques de Sétif serait représenté à la tribune et qu’en conséquence y avaient pris place MM. Pasquini, directeur du Progrès, Deluca, rédacteur-en-chef du Réveil, et Georget, ouvrier. » Il rapporte que le discours introductif de Louise Michel portait sur l’église, l’armée et la propriété, et qu’il avait été salué « d’applaudissements frénétiques ». Girault avait ensuite développé ces trois sujets, beaucoup plus minutieusement, et si le journal l’approuvait sur les deux premiers, il ne le suivait pas sur l’armée.
Victor Spielmann fut-il, le lendemain lundi 7 novembre, à la conférence de Louise Michel et d’Ernest Girault ? C’est plus que probable. Bordj Bou Arreridj n’est qu’à 65 km de Sétif, leur liaison ferroviaire est assurée depuis plus de vingt ans — sur cette ligne Alger-Constantine qu’empruntent les deux conférenciers — enfin la conférence avait été vantée depuis trois semaines et se trouvait quasi « parrainée » par un journal dont il était le collaborateur.
Mon père comme son frère aîné sont nés après le retour de l’Alsace-Moselle à la France. C’est le moment où l’Algérie, et plus largement l’empire colonial français, passent pour les Alsaciens de terre d’émigration à débouché commercial, les deux n’étant pas complètement sans lien. Dès 1923 la création d’un Office colonial est en germe à Mulhouse ; elle sera effective trois ans plus tard, parce que « si l’on sait s’adapter à leurs demandes, les soixante millions d’indigènes de nos colonies peuvent remplacer les soixante millions d’Allemands défaillants », écrit la Commission d’initiatives de la Société industrielle de Mulhouse, la fameuse SIM que cite Nicolas Stoskopf dans « La culture impériale du patronat textile mulhousien (1830-1962) », (article de L’esprit économique impérial (1830-1970). Groupes de pression & réseaux du patronat colonial en France & dans l'empire. Paris : Société française d'histoire d'outre-mer, 2008.)
« À l’activité purement économique, poursuit-il, l’Office se proposait « d’en ajouter une autre : celle de faire connaître au grand public la ’’plus grande France’’ […]. Il s’efforcera de donner une image aussi vivante et exacte que possible de la richesse et de la diversité de nos possessions d’outre-mer ». Les enfants des écoles étaient donc invités à participer à ces diverses manifestations et des bourses de voyages étaient accordés aux meilleurs élèves de l’École supérieure de commerce. En 1933, un bilan provisoire fit état de trente conférences, trois films et trois grandes expositions au Musée des Beaux-Arts sur Madagascar, l’AOF et le Maroc qui avaient attiré chacune 4 à 5 000 personnes, (…) ce qui permit à tout le moins aux Mulhousiens de tous âges de découvrir un empire colonial largement ignoré jusque-là et au patronat mulhousien de jouer un rôle pédagogique qui faisait traditionnellement partie de ses ambitions sociales. »
À la fin de cette année-là, mon père a 12 ans, mon oncle 14 et mon grand-père vient de mettre la clé sous la porte de la minuscule fabrique de vis à bois qu’il avait créée six ans plus tôt.
Jean était finalement parti non pas pour le Maghreb mais rejoindre l’usine Bata de Rufisque, au Sénégal. Mes parents ne l’avaient pas suivi. Il y avait sans doute eu un désir d’ailleurs colonial chez mon père mais, à bien y réfléchir, Bata, c’était quand même un sale souvenir, il n’avait qu’à regarder sa main... Et à y accompagner Jean qui, lui, avait dix ans d’ancienneté dans la boîte, il aurait forcément été le subalterne de son frère...
Georges et Lucienne étaient simplement montés remplacer mon oncle à l’étage, pas plus confortable mais un rien plus lumineux qu’un rez-de-chaussée encaissé sous l’escalier extérieur et son palier menant à l’étage.
Et ils avaient fait pour l’État-civil, un Alsacien de Marseille.
Mon père avait sillonné les routes maritimes de la « plus grande France » sur les bateaux des Messageries Maritimes, de Djibouti à la Nouvelle Calédonie, en passant par l’Indochine, et puis il était remonté à Mulhouse dans l’espoir d’en repartir, toujours pour l’outre-mer mais cette fois avec son père et la Manurhin.
En juillet 1957, je suis ainsi en colo à Joie et Santé, chez les salésiens de Ferrette, dans le Sundgau comme on appelle le Jura alsacien.
Je reçois de Manman des enveloppes gonflées comme par des lettres de vingt pages, parce qu’elle a découpé dans le journal tout ce qui concerne la visite officielle du président René Coty. Manifestement, un président de la République ça l’impressionne, et elle pense que ça m’intéresse. J’ai droit aux photos du cortège de Tractions et de DS entrant à Colmar derrière la limousine présidentielle, le 8 juillet ; à celles de l’inauguration du bief de l’usine hydroélectrique de Fessenheim et, le lendemain, à la réception de l’hôtel de ville : « Vous autres Mulhousiens représentez une tradition et cette tradition, c’est la marche en avant. »
Mais surtout, le président René Coty est venu repeindre en bleu des Vosges le problème algérien. « Qu’on ne compte pas sur nous pour sacrifier de l’autre côté de la Méditerranée une nouvelle Alsace-Lorraine. Cette amputation que la violence nous avait imposée, les autres peuples ont plus tard mesuré ce qu’il leur en coûtait d’en avoir été les spectateurs passifs. En Algérie, le chaos et la misère qui suivraient une abdication de la France, nul ne peut ignorer quels en seraient les profiteurs. »
Coiffé de la toque d'Ataturk adoptée en 1922 |
Ferhat Abbas, futur président du gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) retournera la comparaison — “ L’Algérie est aussi une Alsace, mais c’est l’Alsace du monde musulman et du Maghreb arabe ” — avec d’autant plus de force que ses premiers articles de membre du mouvement Jeune Algérien ont été publiés, dès 1922, par Le Trait d’Union de Victor Spielmann. “ Ce courageux Alsacien, dont j’évoque avec émotion le souvenir, écrira-t-il en 1962, ancien colon de Bordj Bou Arreridj [là-même où la première attaque d’el-Mokrani avait été portée, le 16 mars 1871], prenait violemment à parti les pouvoirs publics, et dénonçait avec vigueur l’expropriation des Arabes et leur ruine. À certains égards, il était un des plus valeureux défenseurs de notre cause. ” La nuit coloniale pp. 26 et 118.
Rééd. du Jeune Algérien de F. Abbas chez Garnier en 1981 |
Ferhat Abbas avait déjà écrit au début de 1954 dans son journal, La République algérienne, que le Haut-rhinois arrivé à 5 ans en Algérie avec son cordonnier de père, avait été « un des tous premiers combattants pour la reconnaissance de la personnalité algérienne », « le précurseur méconnu du Manifeste du Peuple algérien ». (cité par Gilbert Meynier)
J’étais en 3ème au Lycée de Molsheim — après notre détour par la région stéphanoise, mes parents en étaient à leur douzième adresse — quand deux rapatriés d’Algérie sont arrivés dans ma classe.
Sur Fréquence protestante
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