LES GRANDS PREMIERS RÔLES DE 1848 CROQUÉS SUR LE VIF AU 15 MAI. Ier épisode

 SAUREZ-VOUS RETROUVER CHARLES MARCHE SUR L'IMAGE ?

    

GRÂCE À LA LÉGENDE CI-DESSOUS, ÇA SEMBLE FACILE...

 

  

SAUF QUE MARCHE N'Y EST PAS NOMMÉ...


LES GRANDS PREMIERS RÔLES DE 1848 CROQUÉS SUR LE VIF AU 15 MAI. 2nd épisode

IL "VINT SE PLACER DEVANT MON BANC", ÉCRIT HIPPOLYTE CARNOT.

OUI, MAIS OÙ EST CE BANC ?

Celui des ministres (H. Carnot l'est, de l'Instruction publique), ou un banc ordinaire de député (il est aussi représentant de la Seine) ?

Au banc des ministres, à côté du trio qui s'est levé, on en aperçoit deux autres assis à droite de Duclerc (ministre des Finances), ayant chacun debout devant lui un "envahisseur". Carnot et Marche forment-ils l'une de ces deux paires ? Ce portrait d'Hippolyte Carnot par Devéria en 1848 peut-il vous aider à trancher ? Hum, ce n'est pas sûr qu'il soit d'un grand secours...

 




LES GRANDS PREMIERS RÔLES DE 1848 CROQUÉS SUR LE VIF AU 15 MAI. 3ème épisode

 




DU DRAPEAU ROUGE À LA TUNIQUE BLEUE - SUR LES TRACES DE CHARLES MARCHE...

 


 

 

LE CONTEXTE HISTORIQUE. UN PARALLÈLE MARCHE / ALBERT

Février 1848, c’est la 1ère fois que des ouvriers apparaissent dans l’espace du pouvoir politique. L’un y est invité, l’autre pas.

Paris est couvert de barricades. Le roi Louis Philippe vient d’abdiquer. Dans les bureaux des journaux de l’opposition dynastique, le National, et de l’opposition républicaine, la Réforme, (5 000 abonnés à eux deux dont 60 % pour le National), une petite dizaine de députés — des députés élus par un corps électoral de moins de 250 000 personnes, c’est-à-dire 2,5 % de ce que serait (et sera deux mois plus tard) le corps électoral d’un suffrage universel masculin — ces députés et quelques journalistes, se cooptent en gouvernement provisoire ; une navette entre les deux journaux assure les ajustements de la liste. Louis Blanc en donne l’état présent depuis une fenêtre de la rue Jean-Jacques Rousseau, siège de la Réforme, et des voix qui montent de la cour suggèrent : Albert…, Albert... C’est le seul nom qui vienne d’en bas, au sens propre : la fenêtre d’où il parle est à l’étage. Louis Blanc ajoute le nom d’Albert, qu’il n’a jamais vu, et court vers la rue Le Peletier et le National. Voilà Albert ministre du gouvernement provisoire. Pas tout à fait ; les non-parlementaires, c’est aussi le cas de Louis Blanc, ne se voient attribuer d’abord qu’un titre de « secrétaire », et puis les portefeuilles n’ont pas été distribués.

L’arrivée de Charles Marche à l’Hôtel de Ville, où s’est réuni ce gouvernement provisoire, le lendemain, est plus mouvementée : lui n’est pas invité, coopté, il s’invite ; il met le pied dans la porte, l’épaule, il entre de force :

« Nous venons demander à ceux qui se disent nommés par nous ce qu’ils veulent faire pour nous… et d’abord nous demandons pourquoi nous sommes forcés, pour arriver jusqu’à eux, de renverser des gens qui nous barrent le passage ? »

On cite ici le récit quasi contemporain des faits et pourtant resté inaperçu de la « grande Histoire », celui du témoin oculaire Félix Bouvier, qui montre chez Marche une conception très aiguë de la démocratie directe et des rapports représentants / représentés.

Le « nous » parce que Marche se veut porte-parole d’un groupe plus large même s’il est le seul à avoir pu rentrer.

Après quoi Marche leur dicte, je cite ici Marx dans Les Luttes de Classes en France, « le décret où le Gouvernement provisoire, à peine formé, s'engageait à assurer l'existence des travailleurs par le travail, à fournir du travail à tous les citoyens, etc. » Marche a donc là, très concrètement, une activité législative immédiate, il est le premier ouvrier, en France, à faire la loi.

Après, quand il s’agira de la mettre en œuvre et que soit créé pour ce faire un ministère du Travail, ou du Progrès, les deux appellations sont employées indifféremment, que Louis Blanc et Albert réclameront sous la pression restée constante du peuple en armes, menaçant de démissionner s’il ne l’est pas et si aucun portefeuille ne leur est donné, les vrais ministres bourgeois ne concèderont qu’une « commission », celle dite « du Luxembourg », sans pouvoirs et sans budget. Sous les stucs dorés et les velours cramoisis de l’ancienne chambre des Pairs, Albert, vice-président, ne sera que l’ombre portée de Louis Blanc, son président.

Toujours est-il que pour retrouver des ouvriers faisant la loi, il faudra attendre cent ans, en gros, et des ministres communistes dans les circonstances particulières de la Libération.

 

En février 1848, quel est le contexte, quand des ouvriers s’approchent du pouvoir politique ?

 

En 1830, le soulèvement populaire a mis fin à la Restauration par laquelle les deux frères de Louis XVI successivement, Louis XVIII puis Charles X, prétendaient effacer tout souvenir de la Première république. Et puis il y a eu « l’escamotage » : la classe dominante a sorti de son chapeau Louis Philippe, le fils de ce duc d’Orléans qui, député de la Convention, renommé Philippe Égalité, avait voté la mort du roi son cousin (avant d’être décapité à son tour en 1793). Louis Philippe est l’homme le plus riche de France — la branche cadette des Bourbons surpassait sa branche aînée, et tout lui avait été rendu à la Restauration — mais il s’est battu à Jemmapes dans les armées de la 1ère République et il ne sera plus que le roi non de France mais des Français ; à l’entendre, le roi du « juste milieu ». Sous cette monarchie maintenant constitutionnelle, le pouvoir politique est réservé à la frange supérieure de la bourgeoisie. Une illustration très saisissante en est fournie par le feuilletage des « annuaires du commerce, de l’industrie, de la magistrature et de l’administration », dits aussi « almanachs des 500 000 adresses ». On y trouve par ci par là, pas plus de 2, 3 fois par page, suivant un nom propre, “élect.“ ou “élig.“, abréviations d’électeur et d’éligible. Pour être l’un il faut avoir plus de 25 ans, pour l’autre plus de 30 ; les conditions d’âge sont celles de la charte constitutionnelle. Les autres, fixées par la loi ordinaire, donc susceptibles d’être abaissées ou relevées, sont une contribution fiscale sur le foncier, les portes et fenêtres, les patentes, etc. de 200 francs dans un cas (100 francs pour les membres notoires des professions libérales ou de la fonction publique), et de 500 francs pour l’éligibilité.

A ceux qui revendiquent une citoyenneté politique un peu plus large, le ministre Guizot répond en termes de classes — il s’exprime toujours en termes de classes, c’est lui qui écrivait dès 1828, vingt ans avant le Manifeste, que l’histoire de l’Europe moderne était celle de la lutte des classes — Guizot répond donc, en substance : votre, notre, classe a conquis ses droits sociaux et politiques, c’est fait, « passons à d’autres choses, ne poursuivez plus pour le moment la conquête des droits politiques… enrichissez-vous », et vous rejoindrez un corps électoral qui vous accueillera à bras ouverts sitôt que vous aurez dépassé le niveau contributif requis.

 

D’un côté la bourgeoisie s’enrichit, la bourgeoisie financière essentiellement, par les chemins de fer ; de l’autre se prépare la guerre de classe. Pour ce qui est des chemins de fer, 1843, l’année de l’enrichissez-vous, voit naître le projet de la première ligne internationale, celle du Nord qui, raccordée au réseau belge, ne sera pas seulement Paris-Lille et Valenciennes, mais Paris-Bruxelles et Paris-Cologne, avant un embranchement sur Calais et Dunkerque la reliant à Londres.

C’est l’État qui acquiert les terrains, construit ouvrages d’art et gares, et y pose les rails, avant de concéder l’ensemble à une compagnie qui y fera circuler ses trains, ici une société emmenée par Rothschild Frères. Heureuse adjudicataire à l’automne 1845, elle pourra passer à l’exploitation dès l’été 1846. Ce qui nous intéresse, Charles Marche étant dès lors ? — en 1848 assurément —, tourneur aux ateliers de La Chapelle de la Cie.

La guerre de classe se prépare en même temps en Algérie à grand renfort d’enfumades. 1844, la première, Cavaignac en est le boutefeu. L’année suivante, c’est au tour du colonel Pélissier : une tribu tout entière, un millier de personnes, femmes, enfants et vieillards asphyxiés. Pélissier s’est contenté d’appliquer la doctrine Bugeaud, gouverneur-général de l’Algérie – « enfumez-les comme des renards » - lequel Bugeaud justifie bien sûr l’action de son subordonné avant une promotion digne de ce haut fait.

Les voisins de la France s’inquiètent à l’idée d’une guerre qui les mettrait face à ce genre d’armée-là. Le Times écrit « que l'Europe entière doit trembler de l'idée que la France entretient en Afrique cent mille hommes élevés à pareille école et capables d'actes de férocité comme celui que le colonel Pélissier a commis. »

La Démocratie pacifique, le journal des néo-fouriéristes dont Marche, pour certains historiens, a été le porte-parole le 25 février, s’inquiète, elle, d’un endurcissement à usage interne : « Nous avons entendu émettre une idée épouvantable : que l'on était bien aise d'inoculer à l'armée, par la guerre d'Afrique, des sentiments de cruauté et de férocité qui la séparassent complètement du reste de la nation et la rendissent plus propre aux services qu'on pourrait un jour avoir à lui demander à l'intérieur. »

Les républicains bourgeois pourront effectivement compter sur Cavaignac, précurseur de l’enfumade, en juin 1848.

 

L’élargissement du suffrage, qui a déjà été réclamé en 1834, 35, 40, l’est de nouveau à partir de l’été 1847 par le National et la Réforme. Les réunions politiques, interdites, prennent alors la forme de banquets. On n’y tient pas de discours, on y porte des toasts. Il y aura en gros 70 de ces tablées revendicatives qui ne demandent guère que de porter le corps électoral à 500 000 hommes, soit un simple doublement. Le banquet du 22 février est interdit. Le lendemain, Paris s’agite, Louis Philippe renvoie Guizot. Dans la soirée, bd des Capucines, l’armée tire tout à coup sur la foule, peut-être accidentellement. Paris s’embrase. Le roi nomme à la tête de l’armée de Paris, Bugeaud, qui le rassure : « Eussé-je devant moi cinquante mille femmes et enfants, je mitraillerais ». Mais il est trop tard. A l’aube du 24, le jour se lève sur plus de 1 500 barricades : 1 million 300 mille pavés s’entassent sur 4 000 arbres abattus, les services de la voirie, sans doute, les auront comptés après coup. Louis Philippe abdique en faveur de son fils. Le peuple force le Palais-Bourbon pour y empêcher une tentative de régence ; la composition du gouvernement provisoire concocté dans les bureaux du National et de la Réforme y est lue. Puis ce gouvernement va rencontrer son peuple, sa partie parisienne au moins, à l’Hôtel de Ville, où Lamartine se laisse arracher la proclamation d’une république provisoire, dans l’attente qu’elle soit ratifiée ensuite par des élections nationales.

 

Le lendemain 25 février, à la mi-journée, Charles Marche fait l’irruption que l’on sait :

« Nous venons demander à ceux qui se disent nommés par nous ce qu’ils veulent faire pour nous… et d’abord nous demandons pourquoi nous sommes forcés, pour arriver jusqu’à eux, de renverser des gens qui nous barrent le passage ? »

Parmi ceux qui sont là, se disant nommés par les ouvriers, ou faisant semblant de l’avoir été, figure donc Albert, mécanicien comme Marche mais, lui, révolutionnaire professionnel, c’est-à-dire ancien des sociétés secrètes — et l’on s’étonne que Louis Blanc ait fait comme s’il découvrait son existence, la veille, au siège de la Réforme — alors que Marche n’a pas un tel passé.

Albert ne vient pas à la rencontre de Marche. De même, lorsque son frère ouvrier va exiger le drapeau rouge et le droit au travail, c’est-à-dire poser la question sociale, le drapeau n’étant que la couleur de celle-ci et la garantie qu’elle sera prise à bras le corps, Albert ne seconde pas Marche ni ne renchérit ; il est parfaitement transparent dans les récits des témoins oculaires et des protagonistes. Des deux « représentants de la classe ouvrière au sein du gouvernement provisoire, Louis Blanc et Albert », c’est Marx qui les dit tels, seul le non-ouvrier, Louis Blanc, réagit en prêtant sa plume à la dictée de Marche.

Quelques jours plus tard, Louis Blanc et Albert se laisseront enfermer, non sans quelque protestation, dans « une commission d'étude, une commission sans budget, une commission sans autre pouvoir que la parole ! » (Les mots sont de Louis Blanc dans le plaidoyer qu’il rédige dès l’été 1848 depuis son exil londonien : Le Socialisme. Droit au travail[1]

"De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins" 

Marx dira la même chose plus ironiquement « une synagogue socialiste dont les grands prêtres, Louis Blanc et Albert, avaient pour tâche de découvrir la terre promise, de proclamer le nouvel évangile et d'occuper le prolétariat parisien. A la différence de tout pouvoir d'État ordinaire, ils ne disposaient d'aucun budget, d'aucun pouvoir exécutif. C'est avec leur tête qu'ils devaient renverser les piliers de la société bourgeoise. » (Les luttes de classes en France.)

Un ministère de la parole pour un journaliste passe encore, mais pour un ouvrier dont le maniement du verbe est moins encore alors qu’aujourd’hui l’atout principal ! Marche, lui, le 25 février, avait fait parler sinon la poudre son récipient : « entrant brusquement dans la salle du conseil, et faisant retentir sur le parquet la crosse de son fusil, un ouvrier à l'œil étincelant et au front pâle vint exiger, de par le peuple, la reconnaissance du droit au travail. » (C’est toujours Louis Blanc qui parle dans Le Socialisme. Droit au travail.)

 

« Dès qu'une classe qui concentre en elle les intérêts révolutionnaires de la société s'est soulevée, elle trouve immédiatement dans sa propre situation le contenu et la matière de son activité révolutionnaire (assure Marx dans Les Luttes de classes en France). Elle ne se livre à aucune recherche théorique sur sa propre tâche. La classe ouvrière française n'en était pas encore à ce point, elle était encore incapable d'accomplir sa propre révolution. Le développement du prolétariat industriel a pour condition générale le développement de la bourgeoisie industrielle. »

Les temps n’étaient pas mûrs… Albert a fait son apprentissage chez son oncle maternel, maître mécanicien, fabricant de tours, machines et outils de précision (médaille de bronze à l’Exposition des produits de l’industrie française de 1839), mais il travaille dans une maison qui appartient encore au type de la « manufacture dispersée ». Il est mécanicien à l’outillage dans la boutonnerie de Jean-Félix Bapterosses qui compte 150 ouvriers, des hommes pour les deux tiers, mais autour de l’atelier de la rue aujourd’hui Léon Frot, ce sont 400 femmes, à domicile, qui mettent ces boutons en cartes.

À La Chapelle, au nord de la rue de Jessaint, Marche est mécanicien-tourneur aux ateliers d’entretien et de grosse réparation des locomotives et des voitures du chemin de fer du Nord, auxquels l’ingénieur Valerio a ajouté la construction de wagons. Travaillent là un millier d’ouvriers spécialisés, deux cent cinquante manœuvres, une soixantaine d’apprentis, vingt-cinq contremaîtres, au moins cinq ingénieurs. À quoi s’ajoutent les employés du secrétariat, et tout cela fait une entreprise moderne. D’autant qu’un peu plus bas, au sud de la rue aujourd’hui Cail, les ateliers de François Cavé, qui ont été les premiers adjudicataires, dès la fin de 1844, d’un lot de douze locomotives avec tenders et pièces de rechange destinées au tronçon Paris – Clermont-de-l’Oise du chemin de fer du Nord, sont en relation constante avec l’atelier de La Chapelle pour lequel elles continuent de fabriquer en particulier des roues. Chez Cavé, sur près de deux hectares et demi, surmontés d’une cheminée de cinquante mètres de haut, dans une fabrique totalement intégrée « s’opèrent tous les travaux depuis la fusion de la fonte et le travail de la forge jusqu’aux derniers ajustages ». Sept cents à huit cents ouvriers y travaillent, soit, avec ceux du chemin de fer du Nord, quelque deux mille ouvriers dans ce haut du faubourg Saint-Denis, la plus grosse concentration industrielle de Paris devant Charles Derosne & Cail à Chaillot.

 

Albert, né à Bury (Oise) de propriétaires ruraux, ayant perdu sa mère dès l’âge de 1 an, en percevra un petit héritage en versements périodiques qui lui éviteront la nécessité absolue d’être enchaîné à son travail. Du coup, il pourra dire avoir combattu « en juin 1832 » (à 17 ans, donc, et à peine arrivé à Paris), « en 1834 à la rue Transnonain, en 1839 avec Barbés, et en 1848 ; j’étais, à cette époque, reconnu chef des sociétés secrètes, et c’est même ce qui me valut l’honneur d’être admis comme membre du Gouvernement provisoire. » Il aura même oublié, dans cette réponse à un journal, quelques jours avant de mourir, son inculpation dans l’affaire de l’attentat contre Louis Philippe commis par Darmès le 15 octobre 1840.

Il sera, comme Louis Blanc, élu de la Seine à l’Assemblée constituante le 23 avril ; exclu par cette dernière, comme Louis Blanc, de la Commission exécutive substituée, le 9 mai, au gouvernement provisoire ; arrêté le 15 mai après l’envahissement du Palais-Bourbon et condamné, contre toute évidence, pour encouragement à l’insurrection.

On ne sait pas où Marche, de quatre ans son cadet, né à Nonancourt (Eure), d’un père contremaître de filature qu’il perd à 13 ans, a fait son apprentissage, ni quelle a pu être son activité politique avant le 25 février. Après cette date, Marche sera délégué primaire des mécaniciens pour le haut faubourg Saint-Denis et signataire à ce titre, le 15 mars, avec le maître-mécanicien Cavé, d’un accord sur une diminution de deux heures du travail journalier ; enfin organisateur, deux mois plus tard, de la grève aux ateliers du chemin de fer du Nord. Politiquement, il participera aux trois journées révolutionnaires des 17 mars, 16 avril et 15 mai, et on le verra, en juin, proche des blanquistes.

 

On arrête ici le parallèle, qui n’est pas le sujet du livre, où Albert cède la place à Jean-Jacques Witzig, mécanicien ferroviaire lui-aussi mais dans la traction et au chemin de fer d’Orléans, dont la bio recroise celle de Charles Marche dix ans plus tard au Missouri.



[1] C’est le plaidoyer, en passant, auquel répondra le gendre de Marx, Paul Lafargue, dans Le droit à la paresse. Réfutation du « droit au travail » de 1848. Sans que son beau-père n’y trouve jamais à redire, pas plus dans ses écrits que dans sa correspondance privée.