LE PAR(AD)IS DU MONDAIN (II. 1738-1742)

(huitième épisode de Paris, la ville rêvée de Voltaire, commencée ici avec la livraison de novembre 2013)


Paris, partie or, partie fange


21 juillet 1738 : « Je vous prie de faire venir chez vous le chevalier de Mouhy, et de lui demander naturellement ce qu’il faut par an pour les Nouvelles qu’il fournit (…) Le chevalier de Mouhy demeure rue des Moineaux, butte Saint-Roch. Vous pourriez lui écrire un mot pour savoir ce qu’il faut par mois, et pourquoi il n’envoie plus de nouvelles depuis huit jours. (…) S’il veut deux cents livres par an, à condition d’être mon correspondant littéraire, et d’être infiniment secret, volontiers. J’aurais mieux aimé mon d’Arnaud ; mais il n’a pas voulu seulement apprendre à former ses lettres ».
Les deux candidats s’avèreront, au final, aussi décevants l’un que l’autre. Le chevalier de Mouhy, envoyé à la Bastille du 12 avril au 9 mai 1741 pour avoir fait imprimer sans privilège, s’en libérera en devenant indicateur de police. Il portait un nom presque prédestiné puisqu’on appelait, paraît-il, ces gens « mouches » ou « mouchards » du fait d’un inquisiteur du règne de François II nommé Desmochères, originaire du village de Mouchy.
Pour financer tout ce qu’on lui demande, Moussinot est encore chargé de vendre des actions, comme de la relance d’innombrables débiteurs, qui ne sont autres que le prince de Guise, le duc de Richelieu, le duc de Villars, le marquis d’Estaing, M. de Goesbriant… À tous, Voltaire a prêté de l’argent, remboursable en rentes viagères, dont les versements tardent la plupart du temps.
Préparation pour le portrait perdu, Musée nat. de Stocholm
Enfin, Moussinot doit faire répartir par Thiriot, qui demeure alors « chez M. de La Popelinière, Fermier général, rue Saint-Marc », des exemplaires de factums divers, ou s’occuper de la reproduction d’un pastel de Quentin La Tour, pour lequel Voltaire a posé en avril 1735, tâche dont il ne s’est d’abord qu’imparfaitement acquitté : « Vous êtes obligé, en conscience, de me faire graver autrement. Il faut qu’Odieuvre s’en mêle ; je donnerai cent livres ; la planche restera à Odieuvre ; j’aurai quelques estampes pour moi ; La Tour conduira le graveur ».
Hélas, du travail de Michel Odieuvre, Voltaire ne sera pas davantage content. Quand il répondra, plus tard, à l’un de ces libelles qui affirment dévoiler son vrai visage, il aura cette comparaison : « Cette peinture est aussi peu ressemblante que l’estampe au bas de laquelle il a plu au sieur Odieuvre de mettre mon nom. Celui qui m’a voulu définir, et celui qui m’a voulu graver, ne m’avaient jamais vu ni l’un ni l’autre ».
Peut-être Voltaire aurait-il dû s’adresser au comte de Caylus, graveur passionné qui avait reproduit tous les Watteau de la collection de M. de Julienne, le drapier des Gobelins. Voltaire avait souvent vu « au bout du banc » ce membre honoraire de l’Académie royale de peinture et de sculpture qui étudiait le peuple parisien comme il avait fait de l’archéologie : vêtu de drap brun, les bas roulés sur de gros souliers, il fréquentait incognito guinguettes et bals publics, où, une fois, un peintre d’enseignes, le prenant pour un confrère, lui avait demandé de l’aider à finir.
Autre préparation, musée Lécuyer
Paris ayant décidé de la construction d’une nouvelle fontaine, rue alors de Grenelle-Saint-Germain, le comte de Caylus l’a fait attribuer à Bouchardon. Voltaire, qui ne se préoccupe pas que de la ressemblance de son portrait, lui écrit, le 9 janvier 1739 : « Je n’ai rien à dire sur la belle fontaine qui va embellir notre capitale, sinon qu’il faudrait que M. Turgot [Michel-Étienne Turgot, élu prévôt des marchands en 1729] fut notre Édile et notre Prêteur perpétuel. Les Parisiens devraient contribuer davantage à embellir leur ville, à détruire les monuments de la barbarie gothique, et particulièrement ces ridicules fontaines de village qui défigurent notre ville. Je ne doute pas que Bouchardon ne fasse de cette fontaine un beau morceau d’architecture ; mais qu’est-ce qu’une fontaine adossée à un mur dans une rue, et cachée à moitié par une maison ? Qu’est-ce qu’une fontaine qui n’aura que deux robinets, où les porteurs d’eau viendront remplir leurs seaux ? Ce n’est pas ainsi qu’on a construit les fontaines dont Rome est embellie. Nous avons bien de la peine à nous tirer du goût mesquin et grossier. Il faut que les fontaines soient élevées dans les places publiques, et que ces beaux monuments soient vus de toutes parts. Il n’y a pas une seule place publique dans le vaste faubourg Saint Germain : cela fait saigner le cœur. Paris est comme la statue de Nabuchodonosor, en partie or, et en partie fange. »
Des fontaines grandioses, cornes d’abondance aux cataractes attirant la foule, au centre de places publiques dont elles évinceraient les statues de rois, c’est la ville se voyant vivre, son activité, embellie d’art, étant à elle-même son propre spectacle, au lieu d’habitants tournés avec déférence vers le souverain. Le temple grec avait été un bâtiment abritant la statue d’un dieu, la place royale parisienne était exactement, sur ce modèle, un temple à ciel ouvert ; Voltaire lui opposait Rome et les fontaines du Bernin sur ses places.

Voltaire urbaniste


De Bruxelles, où il seconde Émilie dans un procès d’héritage compliqué, Voltaire poursuit son dialogue avec le comte de Caylus, auquel il écrit, le 21 août 1740 : « En vérité, vous êtes un homme charmant, vous protégez tous les arts, vous encouragez toute espèce de mérite ; il semble que vous soyez né à Berlin. Du moins, il me semble qu’on ne suit guère votre exemple à la cour de France. Je vous avertis que, tant qu’on n’emploiera son argent qu’à bâtir ce monument de mauvais goût qu’on nomme Saint-Sulpice, tant qu’il n’y aura pas de belles salles de spectacle, des places, des marchés publics magnifiques à Paris, je dirai que nous tenons encore à la barbarie. Hodieque manent vestigia ruris. » [« Demeurent encore aujourd’hui des traces de notre passé rustique », c’est le vers 160 de la première épître d’Horace, au Livre II.]
Notons en passant que le « monument de mauvais goût » qu’évoque Voltaire est, pourtant, le pendant exact du Saint-Gervais qu’il admire tant : c’est une façade (à l’antique, de Servandoni) à laquelle manquent une église qui lui soit assortie (le corps en est de style jésuite), et une place (la rue Férou étant si étroite qu’elle n’a même pas permis un perron débordant). Les différences d’appréciation tiennent, sans doute, aux qualité respectives de Desbrosses (sic) et de Servandoni, peut-être aussi au fait que celui qui a su mobiliser par tous les moyens, y compris une loterie, les sommes nécessaires à l’achèvement d’un édifice resté en souffrance depuis quarante ans, est ce curé Languet de Gergy qui refusa à Mlle Lecouvreur une sépulture décente.
Mais surtout, à sa préoccupation du paysage urbain, de la beauté formelle, architecturale, d’édifices qu’il voudrait à la fois visibles et à voir, Voltaire ajoute dans cette seconde lettre un souci de la réunion du peuple, de lieux où la ville s’éprouve dans sa communauté rassemblée, et qui, certes, ne soient pas dépourvus de qualités esthétiques – (« magnifiques » les marchés publics et « belles » les salles de spectacle) –, mais pour une fonction d’abord civique.
Voltaire ne va cesser de répéter ces idées simples. Dans son Siècle de Louis XIV dont il vient de publier le premier Essai, et plus précisément dans le « catalogue d’artistes célèbres » qui en est l’introduction, à l’article Jules Hardouin-Mansart, il écrit : « On reproche à la ville de Paris de n’avoir que deux fontaines dans le bon goût ; l’ancienne, de Jean Goujon, et la nouvelle, de Bouchardon : encore sont-elles toutes deux mal placées ». [Celle de Jean Goujon était appuyée à l’église des Saints-Innocents, à l’angle des rues Saint-Denis et Aux Fers (aujourd’hui Berger), et ne comptait, de ce fait, que trois arcades.]
« On lui reproche de n’avoir d’autre théâtre magnifique que celui du Louvre, dont on ne fait point d’usage – [par Louvre il faut entendre la « salle des Machines » des Tuileries, ce palais étant inoccupé depuis la fin de la Régence] –, et de ne s’assembler que dans des salles de spectacle sans goût, sans proportion, sans ornement, et aussi défectueuses dans l’emplacement que dans la construction. »
Cette fois, c’est sur le théâtre que Voltaire insiste : il ne le veut pas seulement fonctionnel et beau, mais encore, et c’est moins évident, bien placé, ce qui s’entend comme pour les fontaines : dégagé. Pourquoi donc ? Aucun des théâtres de son temps ne l’est, aucun du siècle précédent ne l’a été : l’Opéra n’est que l’aile sud-est du Palais-Royal, la salle des Machines un chaînon de la longue ligne du palais des Tuileries, la Comédie-Française est engoncée parmi les maisons. Le théâtre que Voltaire appelle de ses vœux, c’est la salle isolée que construira Charles de Wailly peu après la mort du philosophe, et non s’en s’être inspiré de ses idées, que l’on connaît comme l’Odéon. 
Un texte publié en 1742, et qui pourrait être antérieur, Ce qu’on ne fait pas et ce qu’on pourrait faire, est plus précis encore : « Ces carrefours irréguliers, et dignes d’une ville de barbares, peuvent se changer en places magnifiques. (…) Vos marchés publics devraient être à la fois commodes et magnifiques ; ils ne sont que malpropres et dégoûtants. Vos maisons manquent d’eau, et vos fontaines publiques n’ont ni goût ni propreté. Votre principal temple est d’une architecture barbare ; l’entrée de vos spectacles ressemble à celle d’un lieu infâme ; les salles où le peuple se rassemble pour entendre ce que l’univers doit admirer n’ont ni proportion, ni grandeur, ni magnificence, ni commodité ».
Le théâtre est donc vu comme le lieu « où le peuple se rassemble pour entendre ce que l’univers doit admirer ». C’est lui donner beaucoup d’importance, retrouver quelque chose de sa solennité antique. Pour pareil rôle, aussi cérémoniel, on imagine bien que le bâtiment vers lequel converge la cité, avec la ferveur d’une procession, doive être isolé comme il l’était en Grèce. Il n’est pas indifférent que celle-ci ait été païenne. Par le détour d’Athènes, l’urbanisme de Voltaire joue le Théâtre contre le Temple, le vers contre la liturgie – et, à la Comédie-Française, les vers sont tellement souvent les siens ! « Écraser l’infâme » n’est pas encore à l’ordre du jour ; il s’agit au moins, déjà, de couvrir sa voix.

Une position digne de Constantinople


Durant l’année 1739, il sera beaucoup question, dans les lettres qu’envoie Voltaire à l’abbé Moussinot, de l’hôtel Lambert ; d’abord comme d’un projet : « Mon cher abbé, je vous donne rendez-vous un jour au palais Lambert. Ah ! que de tableaux et de curiosités, si j’ai de l’argent ! Allez donc voir mon appartement. C’est celui où est la galerie adossée à la bibliothèque ». L’hôtel du président aux comptes Nicolas Lambert de Thorigny, dit Lambert le Riche, était passé aux mains du Fermier général Claude Dupin ; celui-ci s’est vu contraint de le céder pour honorer les dettes de jeu de son plus jeune fils ; l’occasion est à saisir. Voltaire demandera donc bientôt à Moussinot d’acheter des meubles.
Entre-temps, en effet, Voltaire a écrit, de Cirey, à Frédéric, prince royal de Prusse, le 15 avril 1739 : « Il y a apparence qu’au retour des Pays-Bas nous songerons à nous fixer à Paris. Mme du Châtelet vient d’acheter une maison bâtie par un des plus grands architectes de France, et peinte par Lebrun et par Lesueur : c’est une maison faite pour un souverain qui serait philosophe ; elle est heureusement dans un quartier de Paris qui est éloigné de tout ; c’est ce qui fait qu’on a eu pour deux cent mille francs ce qui a coûté deux millions à bâtir et à orner ; je la regarde comme une seconde retraite, comme un second Cirey ».
Comme un second Cirey, dont le château se trouve à près de trois cents kilomètres de Paris ! C’est qu’à la pointe de l’île Saint-Louis, on est à la lisière des faubourgs, « éloigné de tout », ce qui ne veut dire que de l’axe mondain du Pont-Neuf, reliant l’Opéra du Palais-Royal à la Comédie-Française, par les cafés Gradot et Procope ; il est donc possible d’y mener la même vie studieuse qu’à Cirey.
source: Gallica
Au retour des Pays-Bas, cependant, c’est à l’hôtel meublé de Brie, rue Cloche-Perce, que descend Voltaire. Le 2 mars 1740, il donne pourtant encore à Falkener, ce marchand anglais qui l’avait accueilli durant son exil londonien et à qui il avait ensuite dédié sa Zaïre – c’était la première fois qu’on adressait une dédicace à un marchand, et cela avait paru d’une audace incroyable –, rendez-vous à l’hôtel Lambert, à la première occasion, chez Mme du Châtelet, « avec laquelle [il vivra], selon toute probabilité, le reste de sa vie, compte tenu de ce qu’ils ne se sont pas quittés depuis bientôt dix ans ».
Falkener étant à présent en poste à la Porte ottomane – il y a été nommé ambassadeur –, c’est une comparaison avec la Corne d’or qui vient naturellement sous la plume de Voltaire : l’hôtel Lambert est « un des plus beaux de Paris, et situé dans une position digne de Constantinople car il a vue sur la rivière, une vaste perspective s’ouvrant devant toutes ses fenêtres, semée de jolies maisons ».
Curieusement, dès 1743, « l’autre Cirey » est devenu dans ses lettres la « petite retraite du faubourg Saint-Honoré », rue Traversière, aujourd’hui Molière, à deux pas de ce Palais-Royal si mondain. Mme du Châtelet aura séjourné à peine plus d’un mois, celui de mai 1742, à l’hôtel Lambert ; Voltaire jamais, sans qu’on sache pourquoi.
Diderot, lui, a occupé dans l’île Saint-Louis une pauvre chambre de la rue des Deux-Ponts ; c’était entre une, semblable, de la rue du Vieux-Colombier et une autre, identique, de la rue de l’Observance, devenue Antoine-Dubois, devant le couvent des Cordeliers. Il vit d’expédients, « donne des leçons de mathématiques sans en savoir un mot », à en croire le Neveu de Rameau. « L’allée des Soupirs », cette promenade de platanes qui se trouvait du côté de l’actuelle rue de Fleurus, dans un jardin du Luxembourg bien plus vaste qu’aujourd’hui, est son territoire. On l’y voit, « en été, (…) en redingote de peluche grise, éreintée par un des côtés, avec la manchette déchirée et les bas de laine noirs et recousus par derrière avec du fil blanc »…
Les parades des aghas et des janissaires de l’ambassadeur de la Sublime Porte, ses Heyduques et ses Chatirs, ont un autre genre de pittoresque. Depuis que Saïd Méhémet Pacha a fait son entrée solennelle à Paris, le 7 janvier 1742, empruntant le parcours protocolaire menant du faubourg Saint-Antoine à l’hôtel des Ambassadeurs extraordinaires de la rue de Tournon, par un froid qui a étréci le cortège sur la seule partie de la chaussée où fumier et sable avaient été répandus sur la neige gelée, ses cavalcades et ses défilés se déploient au jardin du Luxembourg.
par Joseph Aved, musée de Versailles
Le parcours officiel des ambassadeurs, après avoir franchi la porte Saint-Antoine et traversé la place Royale, gagne la Seine par la rue de la Monnaie puis fait le tour du bassin du Louvre, longeant le fleuve vers l’aval jusqu’au pont Royal, et remontant les quais de l’autre rive jusqu’au Pont-Neuf. Il emprunte ensuite la rue Dauphine et celle de la Comédie, entre Procope et Théâtre-Français, suit enfin la rue de Condé, de sorte de passer devant le palais du Luxembourg avant de redescendre la rue de Tournon. Il a ainsi soigneusement évité de longer la colonnade du Louvre, qu’il n’a pas admirée davantage, de biais, lorsqu’il a descendu le quai de l’École, masquée qu’elle est par quantité de constructions parasites.
Depuis que Louis XIV a choisi Versailles, le Louvre, inachevé, n’est plus entretenu et croule lentement. Pour un peu, Saïd Méhémet Pacha assistait même à sa démolition. « Il fut proposé, sous le ministère du cardinal de Fleury, écrira l’abbé de Raynal quelques années plus tard dans ses Nouvelles littéraires, d’abattre le Louvre pour vendre les matériaux. Cette extravagante proposition fut écoutée, mise en délibération, et allait passer tout d’une voix, lorsqu’un membre de cette assemblée, qui heureusement pour l’honneur de la nation n’avait ni fièvre ni transport, demanda qui serait le garant de l’entreprise de cette démolition, dont les exécuteurs pouvaient s’assurer d’être assommés par tous les citoyens au premier coup de marteau. La seule crainte d’une émotion fit échouer l’indigne projet de détruire le plus bel édifice qui soit dans l’univers. »
Ainsi Jean-Jacques Rousseau, arrivé de Lyon sur ses 30 ans, à l’automne de 1741, connaîtra-t-il encore le Louvre, tandis que descendu « à l’hôtel Saint-Quentin, rue des Cordiers, proche la Sorbonne, vilaine rue, vilain hôtel, vilaine chambre, mais où cependant avaient logé des hommes de mérite », il aura bientôt tout loisir d’admirer les janissaires au Luxembourg.
Ses espoirs de conquérir Paris par un système de notation musicale de son invention ayant fait long feu, il lui faudra « n’aller plus au café que de deux jours l’un, et au spectacle que deux fois la semaine ». Puis, pour tuer le temps, « tous les matins, vers les dix heures, [il devra se] promener au Luxembourg, un Virgile ou un [Jean-Baptiste] Rousseau dans [sa] poche, et là, jusqu’à l’heure du dîner, » chassera toute autre pensée par des exercices de mémoire, s’essayant « à retenir tous les poètes par cœur ».
« À l’égard de la dépense des filles, je n’eus aucune réforme à y faire, n’ayant mis de ma vie un sol à cet usage », assurent ses Confessions. Diderot est sans doute moins chaste : « Conviens, Diderot (me disait un jour M. de Montmorin [l’évêque de Langres]), conviens que tu n’es un impie que parce que tu es un libertin. — Croyez-vous donc, Monseigneur, que je le sois à propos de bottes ? [c’est-à-dire sans raison] », racontera-t-il à d’Escherny.